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Conseils d'utisation

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SERAINCOURT-08


 
                    (Cliquer pour agrandir)
                Mairie: route de Remaucourt
                      Tél.: 03.24.72.36.41
                      Fax.: 03.24.72.36.41
                           Permanences:
                         -Mardi: 10h - 12h
                         -Jeudi: 17h - 19h

Texte Libre

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26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 11:40
 

 

  Mairie    Eglise

 La Mairie

             

   Eglise- Monument aux Morts

"Cliquer sur les photos pour les agrandir"

Le territoire de Seraincourt couvre une superficie de 1620 hectares.

Il est composé du village principal, localisé au carrefour de la D946, D2 et D26, qui s'étire au fond d'un vallon le long du ruisseau dit « de Saint-Fergeux ». Ce ruisseau se jette dans l'Aisne à Condé-les-Herpy et fait partie du bassin hydrographique de l'Oise .

A ce village s'y trouvent rattachés:
- le hameau de Forest ainsi que la ferme de Chaumontagne, tous deux situés de part et d'autre de la RD946 direction Montcornet.
- une ferme à l'écart du village sur la route de Logny-les-Chaumont dite "ferme du Moulin". C'est en effet à cet emplacement que se trouvait un moulin à eau. Jadis, Seraincourt possédait trois moulins, deux à eau et un à vent. Sur l'un des murs en pierres blanches de la ferme du Moulon figure la date "1747", ce qui atteste de l'ancienneté de certaines parties de la propriété, de même que la date "1805" dans le soubassement du corps du logis principal.
Jusqu'au XIXème siècle, début XXème, il existait d'autres écarts habités comme la "Briquèterie", la "Sucrerie", le "Sazy" et plus récemment le "Pavé".

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11 juillet 2010 7 11 /07 /juillet /2010 10:14

                                                                      Pour agrandir, c'est ici
 

A l'examen de ces tableaux, il est visible que la population de la commune est en continuel déclin sur la période 1962 - 1999 puisqu'elle perd 151 habitants soit une décroissance de 41,1%.

La principale des causes en est la modernisation et la mécanisation pointue de l'agriculture encouragées par le remembrement ce qui, en demandant beaucoup moins de main-d'œuvre, favorise l'exode rural. Cette population qui n'est plus employée par l'agriculture migre donc vers les villes ou régions plus attractives en terme d'emploi.

Corollaire à cette migration, les services, qu'ils soient publics ou privés, disparaissent : plus d'école, plus de Poste, plus de commerce de proximité(boucherie,épicerie, bar), etc..., ce qui contribue à rendre le village encore moins attractif.

La reprise constatée à partir de 2005, plus 28 habitants, trouve son explication par la pression foncière constatée dans les zones urbaines les plus proches: agglomération de Reims et dans une moindre mesure celle de Rethel., pression foncière causée par l'arrivée du TGV et l'amélioration des axes de communication(A34). Les candidats à l'accession à la propriété de ces régions se retournent alors vers les zones où se pratiquent des prix plus conformes à leurs possibilités financières: les villages.

 

Cette diminution de la population de Seraincourt est encore plus parlante si on compare la situation actuelle à celle du 19ème siècle.

 

Evolution de la Population de Seraincourt de 1830 à 1886:

 

Relevés à voir sur le tableau ICI

Classement de la Population de Seraincourt par catégories
socio-professionnelles en 1856:

Classement à voir sur le tableau ICI

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28 juin 2010 1 28 /06 /juin /2010 10:29

Le sol et sous-sol de Seraincourt datent de l'époque du « crétacé supérieur », troisième et dernière grande période de l'ère secondaire. Elle a débutée il y a 96 millions d'années pour se terminer il y en a 65 millions. Cette période s'est caractérisée par un envahissement de la terre par les océans qui couvraient alors pratiquement tout le territoire qui constitue aujourd'hui la France. Elle succédait à une ère glacière, le territoire actuel de Seraincourt étant à cette époque sous un gigantesque glacier qui descendait de l'arctique jusqu'au nord du bassin parisien.

La présence de la mer à Seraincourt explique la découverte de nombreux fossiles marins qui remontent encore aujourd'hui de son sous-sol.

 

Ammonite découverte dans le sol calcaire de la carrière du chemin du moulin.

La coquille de l'ammonite est multiloculaire, c'est à dire constituée de multiples loges que l'animal utilisait comme des ballasts pour contrôler sa flottabilité. Il ne logeait que dans la dernière, plus grande, dite loge d'habitation. Ce fossile est très courant en France, on le trouve dans l'ensemble des dépôts sédimentaires marins de l'ère secondaire. Les ammonites sont apparues au début de l'ère secondaire il y a 245 millions d'année pour disparaître à la fin de cette ère lors du retrait des eaux, il y a 65 millions d'années.


                                  (Cliquer pour agrandir)   
                                                        
 

 

Les ammonites sont généralement représentées par le moule calcaire d'une coquille spiralée. Différentes études ont conclu qu'il s'agit d'un mollusque céphalopode à squelette externe(mais néanmoins de la classe des pieuvres, seiches et calmars) maintenant éteint mais assez proche du nautile, dont il existe encore des représentants aujourd'hui. Selon les espèces, l'ammonite peut mesurer de quelques millimères jusqu'à 2,50 mètres.

 

Le sous-sol du crétacé supérieur se caractérise par ses dépôts de craie et de limon aux abords des vallées, limon déposé lors du retrait des eaux. Les sols sont riches et fertiles, adaptés aux cultures céréalières et betteravières. Les paysages sont verts, vallonnés, surtout sur la partie nord du bassin parisien et boisés.

C'est dans ce cadre que se situe Seraincourt.

 

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25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 10:31

Le climat de la région de Seraincourt est dit "océanique à nuance Continental"

L'influence océanique est encore perceptible, mais de par l'éloignement de la côte, il est dégradé, les amplitudes thermiques plus importantes. Les pluies sont plus faibles, les hivers plus rigoureux, les étés plus chauds, printemps et automne sont doux.

Nous sommes dans une région à climat tempéré.

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24 juin 2010 4 24 /06 /juin /2010 15:19

 

Le cadastre ancien de la commune de Seraincourt de 1823 a été scindé en 2 parties:

            - Le Village – Le Moulin – Le Sazy

            - Le Hameau de Forets(Forest) – La Ferme de Chaumontagne

Pour obtenir un agrandissement, cliquez sur les images ci-dessous.

Ces agrandissements se chargent sous le format « pdf ».

Pour augmenter la taille de l'image, cliquez plusieurs fois de suite sur le signe:

plus

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pourcentage

 Ces signes se trouvent en haut de la fenêtre active, au centre.

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Attention ces dossiers sont gourmands en octets ce qui peut ralentir leur chargement.

 Le Village.Le Moulin.Le Sazy   Hameau de Forets et Ferme de Chaumontagne 
Village-Le Moulin-Le Sazy  Hameau de Forest-Ferme de Chaumontagne 

 

Ces reproductions du cadastre ont été reconstituées à partir de documents des  "Archives Départementales des Ardennes".

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18 mars 2010 4 18 /03 /mars /2010 10:34


                               Pour agrandir, c'est ici                                    Pour agrandir, c'est ici
 Cette maison était, il y a encore peu de temps, visible au 3
rue de la Place. Elle a été démolie pour une construction neuve


Dans le porcien on trouve deux principaux types d'habitat ancien:

1) Les constructions en murs de craie:

Les murs sont constitués de moellons de craie. Les blocs sont plutôt de petit appareillage, prenant la forme de parallélépipèdes d’une trentaine de centimètres d’arête. Les moellons de craie sont liés par un mortier composé de chaux hydraulique mélangée à un gâchis riche en fragments de craie.

Si la craie est de très bonne qualité, le mur peut-être composé d’une seule épaisseur de blocs, parfois doublés de carreaux de terre ou de torchis. Mais on trouve le plus souvent des murs fourrés avec au centre un mortier de terre et de petits blocs de craie, parfois même avec des gravats divers . De même, si la plupart des murs sont composés de blocs taillés et appareillés, on peut aussi trouver des morceaux de craie grossièrement taillés, assemblés par des mortiers de terre et recouverts d’enduits .

Les maisons en craie se développent généralement au dessus d’une cave voûtée et reposent sur un soubassement en calcaire dur, en brique, en meulière ou même en rognons de silex qui protège la craie des remontées capillaires. De même,les encadrements de portes, les rebords et les angles des murs sont fréquemment composés d’un calcaire plus dur ou de briques.

L’association craie – brique, typique du 16 ème siècle était purement décorative , mais on rencontre plutôt l’utilisation conjointe de craie et de torchis voire de craie et de carreaux de terre (les carreaux de terre sont des briques non cuites, composées de terre argilo-calcaires, de gravier voire de brindilles, dont la terre provient des sols qui se trouvent au-dessus de la craie (riches en argiles de décalcification).

2)Les constructions en murs de torchis:

Dans l'histoire de l'humanité, la terre crue et le bois sont certainement les deux matériaux qui ont été les plus employés pour la construction des habitations.
Le torchis, fait d'argile , continue actuellement de garnir ou de recouvrir de nombreuses maisons bâties selon le principe du colombage. La maison à colombage se distingue par le système de fixation des bois entre eux. Les assemblages, bois à bois, se font à tenons et mortaises et son chevillés les uns aux autres.

Murs à ossature en chêne, remplis de torchis(terre, paille, chaux) couverts d'un essentage de planches(aulne ou peuplier), bardage d'ardoise sur les parties exposées. Le pan de bois repose sur un soubassement de craie, isolé du sol par une semelle de pierre. Toit à faible pente avec croupe, recouvert d'ardoise.


Souple et écologique, le torchis est un excellent isolant thermique et phonique, bien meilleur que le parpaing ou encore la brique. De plus, il laisse respirer l'ossature bois et l'empêche de pourrir.

Le torchis a une bonne inertie thermique, la maison reste chaude en hiver et fraiche en été. Il protège le bois des structures en absorbant et en ventilant son éventuelle humidité, permettant de prolonger la durée de vie des habitations.

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17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 19:29


                               Cliquer sur chaque module pour renseignements complémentaires

Pays France
Région Champagne-Ardenne
Département Ardennes
Arrondissement Rethel
Canton Château-Porcien
Code INSEE 08413
Code Postal 08220
Maire
Mandat en cours
Mathieu FOURNY
2020-2026
Intercommunalité Communauté de Communes
du Pays Rethélois
Latitude
Longitude
49° 36' 41'' Nord
04° 12' 08'' Est
Altitude min:95m - Max:194m - Mairie:110m
Superficie 16,2 Km²
Population   256 hab (2011)
Densité 15,9 h/Km²
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16 mars 2010 2 16 /03 /mars /2010 11:17

Nous allons étudier successivement Seraincourt, siège d'une commanderie des Templiers et le village sous la première guerre mondiale.

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15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 11:13
  

L'Ordre du TempleL'ordre du Temple

Hugues de Payns (Hugues de Payens, de la Maison des comtes de Champagne) et Geoffroy de Saint-Omer vivant sous la Règle des chanoines de saint-Augustin créent l'ordre du Temple dont la mission est de protéger les chrétiens partant en pèlerinage à Jérusalem.

C'est au concile de Troyes (14 janvier 1128 ), à la demande de Saint-Bernard (Bernard de Clairvaux) que l'Ordre est véritablement créé.

Pendant près de deux siècles, les Templiers vont accroître leur aura pour revenir en Occident en 1291 après le chute de Saint-Jean d'Acre.

Leur retour ne pouvait pas plaire à tout le monde, d'autant plus que l'Ordre du Temple ne faisait que s'enrichir au fil du temps : donations, achats, intérêts des prêts accordés, ... tout semblait donner à l'Ordre une puissance lui permettant de bouleverser l'organisation féodale ...

Philippe le Bel, envieux vis-à-vis des Templiers, du fait de leurs richesses et de leur puissance, a cherché par plusieurs moyens à les utiliser à ses fins. Cherchant au départ à en devenir le grand maître tout en restant roi de France, il joua un jeu de trahison qui finit par l'arrestation, le Vendredi 13 Octobre 1307 au matin, de tous les Templiers du royaume.

Structure de l'Ordre du Temple

 

La hiérarchie de l'Ordre se composait de :

  1. Le Maître : Le rôle du maître, ainsi que son pouvoir sont relativement restreints. Il a un rôle de représentation et se contente de signer les documents qui lui sont soumis par le chapitre général.

  2. Le Sénéchal :Deuxième personnage le plus important de l'Ordre. Sa fonction essentielle est de le remplacer lorsque celui-ci s'absente.

  3. Le Maréchal du Couvent du Temple : Il est le chef militaire de l'Ordre.

  4. Le Commandeur de la Terre de Jérusalem : Quatrième personnage en ordre d'importance dans l'Ordre, il en est le trésorier.

  5. Le Commandeur de la Cité de Jérusalem : Il est aussi le frère hospitalier de l'Ordre.

  6. Les Commandeurs des Terres de Tripoli et d'Antioche : Ils sont les représentants du maître dans ces provinces.

  7. Les Commandeurs des autres Provinces : Ils ont le même statut que les frères précédents, exception faite que leurs provinces ne sont pas des terres en "Guerre", ils n'ont donc pas de maréchaux pour les seconder.

  8. Le Frère Drapier : Il est le responsable d'une partie de la logistique de tous les frères de l'Ordre.

  9. Les Frères Chevaliers Commandeurs des Maisons : Ils étaient simplement responsables de leur maison, c'est-à-dire, commanderie, forteresse, etc...

  10. Le Commandeur des Chevaliers : Il y a plusieurs commandeurs des chevaliers. Ils sont en fait des lieutenants du Maréchal du Couvent.

  11. Le Turcoplier : Il commandait aux turcoples (troupes indigènes), c'est à dire des habitants de Terre Sainte qui s'engageaient dans l'Ordre.

  12. Le Sous-Maréchal : Comme son nom l'indique, il est sous le commandement du maréchal du Couvent.

  13. Le Gonfanonier : Il commande aux écuyers.

  14. Le Commandeur de la Voûte d'Acre : C'est un trésorier particulier. C'est lui qui administre tous les biens de l'Ordre qui sont débarqués des bateaux à leur arrivée dans le port d'Acre.

Seraincourt Commanderie de l'Ordre du Temple 

Au XIIIème siècle, la Commanderie est composée d'un manoir avec ferme, basse-cour, église, presbytère, 450 arpents de terre de labour et prairie, 140 de bois sur les 1600 arpents appartenant à la commune(Arpent: ancienne mesure de surface qui valait, selon les régions, de 35 à 51 ares).

Le commandeur a droit à un quartel de froment et autant d'avoine sur chaque arpent de terre du territoire de la commune.

Mais le responsable de cette entreprise agricole supervisait également le domaine de Chaumontaigne(Chaumontagne). C'est un domaine considérable, situé au nord de la commune de Seraincourt dont il est un écart. Il se composait de deux fermes, dans l'une desquelles se trouvait une chapelle dédiée à Saint-Jean-Baptiste où on disait la messe chaque semaine. Les terres qui dépendaient de ces fermes étaient de 756 arpents en labour et de 180 arpents de bois, le tout valant, en 1788, un revenu de 6.450 livres.

En 1269, un seigneur nommé Robert, donne au Temple de Seraincourt tout ce qu'il possède à Mainbressy et Mainbresson en maisons, cens(redevance annuelle due par le tenancier au seigneur pesant sur la censive, le cens était en principe fixe et perpétuel et pouvait être en argent ou en nature) , rentes, prés, vignes, bois, eaux, moulins, justice, seigneurie et 200 arpents de terre.

Il est possible que cette commanderie ait également possédé à Montcornet une maison et 40 arpents de terre.

Enfin, avec un peu plus de certitude, nous savons que cet établissement possédait à Simonet(arrondissement de Charleville-Mézières) une maison, 130 arpents de terre, un moulin banal, une chapelle dédiée à Saint-Etienne et un moulin à Verneuil-sur-Aisne.

Maison du Temple, sise dans le diocèse de Reims "domus de Serenicourt", "de Seraincourt", "Serincourt", "de Serena curia", en laquelle le prècepteur de la baillie du Temple de Merlan, Thierri de Boux-aux-Bois, vint en 1295.

En 1301, le prècepteur de Seraincourt est frère Jean de la Celle, "de Cella" ; il fut le dernier prècepteur de la maison.

 

 

Cet établissement disparaît en tant que Commanderie des Templiers le 13 octobre 1307 au moment de l'arrestation, sur ordre de Philippe le Bel, de tous les Templiers du royaume.

 

L'Ordre de Malte

 


L'ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, dit ensuite de Rhodes puis de Malte, fut établi pour combattre les infidèles par Gérard, mort en 1120.

Cet ordre religieux-militaire était régi par un grand-maître qui avait sous lui des grands prieurs, des baillis, des commandeurs, des chevaliers, des frères servants d'armes, frères servants de l'église, frères d'obédience et donnés ou demi-croix.

On remarquait dans la circonscription actuelle du département des Ardennes une belle commanderie de Malte à Boult-aux-Bois, canton de Chesne-le-Populeux.



Seraincourt Commanderie de l'Ordre de Malte
 

La seigneurie de Seraincourt, canton de Château-Porcien, après avoir appartenu aux Templiers, fut dévolue aux Chevaliers de Malte sous le titre de Commanderie.

Seraincourt était en réalité membre de la Commanderie de Boncourt dont le siège était à Boncourt(Aisne). Il est question de la Terre de Seraincourt dès l'an 1179, dans une charte de Signy, à l'occasion du traité qui intervint entre les religieux de l'abbaye dudit Signy et les Templiers, alors en différend au sujet de la contigüité de leurs terres.

La Commanderie de Boncourt possédait des biens dans la municipalité de Damouzy. Elle possédait encore, au territoire de Launois, la ferme d'Aboncourt, dans la municipalité de Logny-les-Chaumont, un petit corps de ferme, dans celle de Mesmont, une grange et enfin à Seraincourt, avec la seigneurie de ce nom, plusieurs corps de ferme et celle dite de Chaumontaigne(Chaumontagne), un moulin à eau et plusieurs pièces de bois. L'estimation faite de tous ces biens le 30 octobre 1790, fixait le revenu du domaine à 10431 livres 15 sols.

Les charges locales et annuelles de Seraincourt sont ainsi établies dans la déclaration de biens faite en 1790:


1° Pour le curé de Seraincourt, pour sa portion
congrue......................................................
550 livres
2° Pour le pain béni de noël............................. 12 livres
3° Pour la cire de l'église, pain d'autel, vin de
messe et blanchissage, entretien des linges et
ornements de l'église......................................
140 livres
4° Pour les dépenses de la réparation de l'église
et presbytère dudit Seraincour(t, année commune,
y compris la fourniture des linges, ornements et
autres objets pour le service divin.....................
400 livres
5° Pour les gages de Mr le lieutenant de la
justice de seraincourt........................................
30 livres
6° Pour les gages du garde-bois......................... 150 livres
7° Pour son logement........................................ 24 livres
8° Pour les frais annuels des officiers de la justice
de Seraincourt, pour les cueillerets desdits
seigneuriaux.....................................................
40 livres
9° Pour les frais annuels des mêmes officiers de
la justice dudit lieu, pour les assiettes, délivrances
et récolements des coupes ordinaires desdits bois
taillis de Seraincourt, Forest et Chaumontagne....
20 livres
10° Enfin, pour la dépense des réparations desdits
château de Seraincourt, la grande ferme dudit lieu
et le moulin à eau aussi dudit lieu........................
700 livres
Le total desdites charges locales et annuelles
s'élevait à la somme de deux mille soixante-six livres..................................................................
2066.livres

 

On connait les noms de trois anciens Commandeurs de Seraincourt:

- 1349: frêre Jacques de Hautavesnes

- 1355: frêre Guillaume de Chaconin

- 1389: frêre Jean Petit.

Voici quels furent les deux derniers commandeurs:

- 1786, Hubert-Louis de Culant, bailli, grand'croix de l'ordre, de la vénérable langue de France, lieutenant du grand trésorier du même ordre, commandeur de Boncourt, Seraincourt et membres en dépendant, résidant à Malte.

- 1789, Nicolas-Pierre Desnos, chevalier profès, grand'croix de l'ordre, grand bailli de la Morée, commandeur des Commanderies de Saint-Jean-de-Latran, de Boncourt, Seraincourt, lieutenant général des armées navales.

On prétend qu'il a existé sur le territoire de Villers-devant-le-Thour, canton d'Asfeld, un couvent des Templiers, dont les biens auraient été donnés à l'abbaye de Saint-Martin de Laon, ordre de Prémontré.

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14 mars 2010 7 14 /03 /mars /2010 16:47

 

                              Rappel historique sur les conditions ayant abouti au conflit

               


                                                                        Cliquer ici pour voir l'animation

  • L'occupation 

Le 3 août 1914, l'Allemagne déclare la guerre à la France. En guerre depuis deux jours déjà contre la Russie, elle veut prévenir une attaque conjointe de la Russie et de la France contre son territoire et met en œuvre sans attendre le plan ébauché vingt ans plus tôt par un officier d'état-major (le plan Schlieffen).

Considérant que l'avantage appartient à celui qui dégaine le premier, l'Allemagne déclare la guerre à la France. Elle envahit sans attendre le Luxembourg et lance un ultimatum à la Belgique, exigeant le passage de ses troupes sur son sol. En quelques jours les ennemis sont aux frontières des Ardennes.

Défait dans cette «bataille des frontières» (14-24 août) faute d'avoir su anticiper les intentions ennemies, Joffre organise toutefois une retraite générale en bon ordre. De nouveau les routes de l'Ardenne retentissent sous les pas de l'envahisseur. Le 26, Sedan tombe entre leurs mains, le 27, Charleville, le 29 Rethel. C'est à cette même date, voire le 30 août, que les allemands ont certainement occupés Seraincourt.

 

 

Désormais la retraite est générale. Elle ne s'arrêtera que grâce à la victoire de la bataille de la Marne(septembre 1914).

En à peine un mois, les Ardennes sont entièrement occupées par l'envahisseur. Elles le resteront durant quatre longues années puisqu'il faudra attendre novembre 1918 pour que le département soit en partie libéré. Le 11 novembre 1918, jour de l'armistice, le front se situera en effet sur la Meuse.


         Cliquer ici pour agrandir puis sur la carte pour grossir

Les Ardennes ont le triste privilège d'avoir été le seul département français entièrement occupé.

    Carte comparative des départements ayant subi l'occupation allemande

 

Etant donné la proximité du front - la ligne de front ne passe qu'à quelques dizaines de kilomètres, elle est située au nord de Reims - nos villages servaient de lieux de repos aux soldats allemands.

   

     cliquer pour agrandir                   Cliquer pour agrandir           cliquer pour agrandir

Soldats allemands le 1er janvier                             Soldats allemands à la ferme                      Soldats allemands au
1918 route de Chaumont sous                                             du Moulin                                                 getränkeausschank
                  la neige                         
                                                                                                                       (buvette)

       - La Vie Quotidienne des Villageois sous l'Occupation

 

Malgré l'occupation, la vie devait se poursuivre pour les populations occupées. Il fallait bien continuer les tâches quotidiennes afin d'assurer sa subsistance. C'est pour cette raison que se procurer de la nourriture fut la première des difficultés qui incombait chaque jour à la population civile. Tâches d'autant plus compliquées que les maris, les fils, tous les hommes jeunes étaient au front. Ce sont en majorité les femmes qui relevèrent le défi.

Pour acheter de quoi se nourrir, les ardennais devaient avoir des bons de ravitaillement. Le franc germinal n'ayant plus de valeur légale dans les territoires occupés, il fut remplacé, pour faciliter les échanges, par des bons de ravitaillement sur lesquels apparaît une valeur en francs.

Durant ce conflit, le ravitaillement a été crucial pour les populations occupées. Soumises aux réquisitions de tout genre, la part qui leur revient pour vivre est souvent minime.

Même la gestion des jardins particuliers est contrôlée.

La chasse est prohibée dans toute la zone occupée en dehors de celle avec armes bien sûr puisque la détention des armes de chasse était interdite, mais la chasse au furet ou au filet. Voilà un complément alimentaire non négligeable dans les zones rurales qui a été supprimé par les allemands.

Malgré les contraintes liées à l'occupation(soldats allemands très nombreux dans les villages), les ardennais ont tenté de continuer à vivre le plus normalement possible, essayant de perpétuer les cérémonies qui rythmaient la vie d'avant-guerre comme les baptêmes, communions, mariages ou enterrements.

Mais il n'est pas toujours facile de pouvoir pratiquer sa religion en temps de guerre. La présence de catholiques et surtout de protestants allemands, fortement désireux d'assister à « leurs offices », a des conséquences brutales. A partir de janvier 1917 à Seraincourt, il faut laisser l'église à la libre disposition des Allemands pour eux célébrer leurs offices, les habitants devant se contenter des horaires restés libres pour les leurs.

 

- Le temps des réquisitions:

 

Face à l'allongement du conflit les ressources allemandes commencent à diminuer alors que le front est toujours fortement consommateur de munitions.

Afin de pallier ce manque de matières premières, surtout en produits métalliques, les allemands pillent les régions occupées en récupérant tout ce qui peut-être fondu. Les statues, grilles, mais surtout les cloches sont les plus recherchées et sont souvent systématiquement réquisitionnées puis fondues.

Les Ardennes ne font pas exception, l'occupant privant dès 1916 différentes villages de leurs cloches.

Seraincourt ne fait pas exception, malheureusement je n'ai pas de photo de ce « vol ». Je vous en montre une où les Allemands retirent la cloche de l'église de Barby. Celle d'à côté vous montre le baptême de la nouvelle cloche de Seraincourt le 27 mars 1927.

 



  Pour agrandir, c'est ici                                        Pour agrandir, c'est ici

- Les femmes et le travail obligatoire:

 

La majorité des jeunes hommes et des pères de famille sont partis sur le front.Cette situation inédite d'une guerre qui dure oblige les femmes à se mettre au travail et à prendre la place des hommes à la ville comme à la campagne. Les Ardennes, département rural, sont considérées comme une réserve de production alimentaire pour l'occupant. A ce titre, les femmes sont les premières touchées par les réquisitions humaines pour poursuivre la production ardennaise. Elles sont encadrées par les allemands et doivent se soumettre aux travaux que ces derniers leur imposent. Le travail dans les fermes fut tout spécialement pénible puisque les journées de travail exigées par l'occupant duraient souvent plus de 10 heures: 7 heures du matin à midi et 14 heures à 19 heures.

 

Les deux photos suivantes vous donnent un exemple de ce qui se passait dans nos villages en vous montrant un groupe de femmes réquisitionnées, la première à Thin-le-Moutier, la seconde à Sery.

 

 

                         Pour agrandit, c'est ici                                                 Pour agrandir, c'est ici

- Les Ardennais et la résistance:

 

La résistance a laissé durant ce premier conflit mondial peu de traces en ce qui concerne les Ardennes. Qu'elle soit passive ou active, que ce soient des actes de sabotage ou des refus d'obéissance, la résistance ardennaise transparait timidement.

Dés le début du conflit les occupants ont fixé rapidement des règles drastiques que la population doit respecter sous peine de sanctions pouvant aller de la simple amende, à la prison, à la déportation en Allemagne et jusqu'à l'exécution(dans le chapitre suivant je vous dresse une liste, non exhaustives, de ces règles et des sanctions qui s'y rattachent).

Les affaires les plus courantes ont concerné la dissimulation de soldats français qui étaient restés derrière le front en septembre 1914 et qu'il y avait obligation de dénoncer.

L'une de ces affaires la plus incroyable est celle qui se déroula à Seraincourt, plus spécialement à Forest et qui est décrite dans le lien ci-dessous:

L'affaire des soldats cachés à Forest

 

- Les Ardennais face aux brimades, interdictions, obligations:

 

 

Dans les régions occupées, l'ennemi a instauré sa domination implacable sur les malheureux habitants, véritables prisonniers civils. Il fait peser son joug de fer. Rien n'a été épargné à nos compatriotes: ni les insolences, ni les menaces, ni les vexations, ni les cruautés. Sans nouvelles de leurs parents les plus chers, de leurs pères, fils, maris qui combattaient dans les rangs des armées alliées, livrés sans défense à l'abominable propagande de la Gazette des Ardennes(les autres sources d'informations sont inexistantes). Les souffrances corporelles s'ajoutent au déchirement moral.

Le témoignage de l'abbé LÉPINE, curé de Seraincourt depuis 1913, est édifiant à ce sujet lorsqu'il parle de l'occupant: « Ivrognes, orgueilleux, menteurs et barbares pour la plupart. La méthode d'occupation du pays ennemi restera éternellement un stigmate de honte pour la nation allemande. On ne sait ce qui domine le plus dans le caractère de l'Allemand. Il a certainement des qualités qui complèteraient parfaitement les nôtres, mais les qualités du peuple allemand sont chez lui des défauts ».

Et s'il est un exemple à donner qui démontre la barbarie dont fait preuve le soldat allemand c'est celui de ce vieillard de Seraincourt tué à coup de canne dans la rue parce qu'il n'aurait, soi-disant, pas été assez respectueux.

Au cours de ce conflit, en dehors des hommes mobilisés, la population est restée assez nombreuse dans les Ardennes.

A partir de 1915, l'occupant se débarrassera des bouches inutiles ou indésirables en organisant des convois de déportation qu'ils expédiaient en dehors de la zone occupée. En revanche, la densité de la population des Ardennes est relativement faible aussi les Allemands s'arrogent le droit de déplacer dans ce département des populations d'autres départements occupés. Pendant toute la durée de la guerre, les Ardennes reçurent des populations originaires du nord de la France.

Ces populations, bien souvent issues d'un milieu ouvrier urbain scandalisent couramment les ruraux ardennais par leur mauvaise conduite.

C'est ainsi que Seraincourt reçut des déportés de Lille et voici un autre témoignage de l'abbé LÉPINE qui s'étonne de la promiscuité qui règne au sein de cette population: « La fille des rues, la courtisane était mêlée à la fille vertueuse. Qui pourra jamais flétrir la conduite infâme des Allemands? Ils arrachent à leur mère des jeunes filles, des fillettes, ils les emmènent au loin, les font habiter et travailler dans la promiscuité la plus honteuse et très dangereuse pour leur vertu, mais ruiner les santés, enlever la morale était un de leurs plans diaboliques. Il réussit hélas en partie ».

Ces déportés étaient obligés de faire toutes sortes de travaux pour lesquels ils n'étaient pas formés, comme le travail aux champs par exemple, vivant tantôt en commun, tantôt chez l'habitant. Rien n'était préparé pour les recevoir, ils vivaient d'expédients et de rapines. Tout le monde était mécontent, le déporté mais aussi l'habitant. L'abbé LÉPINE dit d'ailleurs à ce sujet: « là où il s'adresse, l'émigré n'est pas toujours bien reçu ».

L'occupant impose de nombreuses humiliations aux populations soumises à son autorité, le régime de contraintes imposé aux ardennais fut d'une rigueur inflexible. Les amendes de toutes sortes et les condamnations pleuvent sur les malheureux habitants et souvent pour des motifs futiles.

Liste non exhaustive des Brimades, interdictions, obligations subies par les populations de nos village et de Seraincourt en Particulier(cliquer sur la surbrillance).

A la lecture de cette liste qui ne couvre que la période allant de septembre 1914 à la fin de l'année 1916, on peut se demander si les allemands n'avaient pas créé une section spéciale destinée à réfléchir sur les moyens à utiliser et à mettre en place pour asservir toujours plus les populations civiles se trouvant dans les territoires occupés.

Il est évident que parmi cette population et devant l'appétit toujours plus grand des Allemands à s'approprier tout et n'importe quoi de ce qui leur appartenait, beaucoup d'habitants usèrent d'imagination afin de soustraire à cette convoitise les objets qui leur étaient les plus chers. Les cachettes furent innombrables, mais cela était fait aux risques et périls des intéressés. Gare à ceux qui se faisaient prendre! La « justice » allemande était implacable et les sentences extrêmement lourdes.

 

La nature des traitements infligés à nos populations occupées justifiera, lors du second conflit mondial, l'importance des populations ardennaises évacuées en vue d'échapper à une nouvelle occupation allemande.

 

- La Libération:


- La retraite allemande

 


                         Cliquer sur la flêche pour lancer l'animation
 

 

- Cicatrices de la libération

Les combats ayant précédé la libération du village, bien que moins destructeurs que ceux qui ont eu lieu à Banogne, Recouvrance, Asfeld, St Germainmont ou encore Herpy l'Arlésienne, villages qui se trouvaient sur la "Hundig stelling", ligne de défense allemande qui partait de Marle, rejoignait l'Aisne à Gomont et suivait cette rivière jusqu'à Rethel, où eurent lieu des combats acharnés avant que l'ennemi ne cède, ont apporté à notre village leurs lots de destructions suite aux bombardements aériens subis les 27 et 29 octobre 1918, en particulier celui du 27 qui toucha entre autre l'église du XVe siècle, ravagée par un incendie. Seuls les murs subsistèrent. La nouvelle église, reconstruite dés le conflit terminé, le fut sur ces mêmes murs.

Compte-rendus des opérations de la 1ère Division Aérienne des 27 et 29 octobre sur Seraincourt et ses environs



      Cliquer sur les photos pour les agrandir(une seconde fois avec Mozilla-Firefox) 

  

 

  
    
 
   
 

Dés que la "Hundig stelling" eut cedé, les troupes allemandes entamèrent un mouvement de retraite ordonné, continuant les combats mais en reculant.

Les troupes françaises qui avaient combattu sur cette ligne continuèrent leur pression et libérèrent les villages occupés depuis plus de 4 ans les uns derrière les autres.

C'est ainsi que les 82ème, 170ème, 174ème et 409ème régiments d'infanterie parvinrent aux portes de Seraincourt et de sa région dés le 5 novembre. 

  • 174ème R.I.: marchant en parallèle avec le 170ème, ce régiment atteignit le bois se trouvant au nord-ouest de Seraincourt le 6 novembre à 6 heures. C'est sous le tir nourri des mitrailleuses ennemies qu'il pénètra et délivra le hameau de Forest puis poursuivit sa marche victorieuse vers Chaumont-Porcien qu'il atteignit en fin de journée.

*Journal de Marche et des Opérations du 174ème R.I. du 6 novembre 1918

*Journal de Marche et des Opérations du 174ème R.I. Du 7 novembre 1918  

  • 409ème R.I.: Le 6 novembre à 11 heures, par suite de la progression des régiments de tête de la Division, les 170ème et 174ème R.I., le 409ème vint occuper le village de Seraincourt.

L'État-Major s'installa à la sortie ouest de Seraincourt puis au centre du village.

Le 1er bataillon au Moulin à 800m au nord du centre du village.

Les 2ème et 3ème bataillons dans Seraincourt, à cheval sur la route Marle-Verdun.


     *Journal de Marche et des Opérations du 409ème R.I. des 6 et 7 novembre 1918

 

  • 82ème R.I.: le 6 novembre ce régiment suivit la progression des 170ème et 174ème R.I. mais plus à l'est. Il atteingnit les fermes de « La Piscine » et de « Flaye » en début de journée puis contrôla la route Seraincourt-Ecly avant de pénétrer dans Remaucourt qui n'était plus occupé. Dans la même journée il poursuivit son avancée en occupant Chappes et Adon où 150 civils furent délivrés.

*Journal de Marche et des Opérations du 82ème R.I. du 6 novembre 1918

*Journal de Marche et des Opérations du 82ème R.I. Des 6 et 7 novembre 1918

 
        - Seraincourt: Hommage à ses fils morts pour la France
 


 

BAUDET René

BONCOMPAGNE Robert

BOUXIN Paul

DECARREAUX Paul

FAUX Camille

GORET Eugène

HOURDEAUX Charles

HUART Eugène

HUART Marcel

LADAME Gaston

LADAME Paul

LEFÉVRE Joseph


 

LENOIR Paul

LORIETTE Omer

PECCAVET Henri

PETIT Fernand

RÉMOND Léon

RICHARD Arthur

SENÉ Phélicien

SENÉ Julien

SILLON Charles

STÉVENIN Émile

VIMART Fernand

CHARPENTIER Joseph


 

Le monument aux morts de Seraincourt a été inauguré le 23 octobre 1921. Initialement situé sur la place publique face à la Mairie, il a été déplacé près de l'Église. La photo ci-dessus représente cette inauguration(cliquer ici pour l'agrandir). Sur la droite, les vingt-quatre militaires de Seraincourt ayant été déclarés "Mort pour la Fance" au cours du conflit 1914-1918. Vous pouvez cliquer sur chaque nom pour faire apparaître la fiche décrivant les conditions du décés.


        A l’origine, la fonction des monuments aux morts a été de rassembler la population autour du souvenir de ceux qui ne reviendront plus vivre dans la cité, faisant ainsi participer la commune au travail de deuil des familles. Par ailleurs, graver les noms des morts revenait à donner à ceux-ci un peu de cette gloire dont étaient alors parés ceux qui s’étaient sacrifiés pour la victoire des armées françaises.

Ainsi, plus de 36 000 monuments aux morts furent érigés en France entre 1918 et 1926.

Leur situation dans l'espace communal n'est jamais innocente: à proximité de la mairie, de l'école, de l'église, du cimetière, au milieu de la place publique.

L'inscription d'un nom se justifie pleinement lorsque le défunt, décédé au cours d'une guerre ou d'opérations assimilées à des campagnes de guerre, est titulaire de la mention "Mort pour la France", et est né ou domicilié légalement en dernier lieu dans la commune considérée.

 

 

 

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13 mars 2010 6 13 /03 /mars /2010 11:24

Miracle au cimetière:

        

Lu dans le journal « Ardennes Hebdomadaire » du 18 mars 1955:

 

Il y a cent ans on retrouvait intact à Seraincourt le cadavre d'un prêtre inhumé depuis 4 ans.  

Une pièce manuscrite des archives du presbytère de Seraincourt, publiée par Monsieur l'abbé LÉPINE dans son journal paroissial, cite, parmi les curés de Seraincourt, un digne prêtre, Jean-Baptiste OTTIN, qui desservit cette paroisse du 5 août 1818 au 8 avril 1852.

En 1856 l'église de Seraincourt n'ayant qu'une nef et la population augmentant, on voulut lui adjoindre des bas-côtés; pour cela on dut empiéter sur le cimetière.

Du côté nord, il fallut exhumer le cercueil du curé OTTIN qui allait se trouver sous les fondations du nouveau mur de l'église. Laissons maintenant parler la relation écrite de la main du curé LYNDI, son successeur:

« Le mercredi 21 novembre 1856 au soir, le cercueil de l'abbé OTTIN se trouvait découvert par suite des fouilles de la fondation de l'église. Je remis au lendemain à 5 heures du matin l'exhumation dans une nouvelle fosse creusée à côté et je commandais un cercueil pour y mettre ses restes.

Le lendemain 22, vers 6 heures, je me rendis sur la fosse où, après le De Profondis, je le fis descendre, ayant refusé de le voir à découvert comme on me le proposait et dans la pensée qu'il ne restait que de tristes débris.

Je m'aperçus que le cercueil que quatre personnes descendaient dans la fosse, paraissait fort pesant et ayant, après l'inhumation, demandé quelques détails sur l'état de conservation du corps, j'appris, à ma grande surprise, qu'ayant trouvé le vieux cercueil pourri et en pièces, le corps se trouvait intact, que le linge même était entier, qu'ils avaient pu prendre le corps par les épaules et par les pieds sans aucune peine pour le replacer dans le nouveau cercueil, que le ventre avait conserver sa grosseur et qu'en général les chairs étaient souples, qu'enfin il avait paru semblable à ce qu'il était après sa mort. Ce qui surpris surtout, c'est que le corps n'exhalait aucune mauvaise odeur.

Témoins de cette exhumation, Victor BEUGNET, sa femme, Claire LEROUX.

L'état du corps de monsieur OTTIN a d'autant plus lieu de surprendre que les corps de plusieurs personnes enterrées bien plus récemment se sont trouvés presque consommés et de plusieurs on n'a retrouvé que des ossements.

Une personne pense qu'on avait embaumé Monsieur OTTIN; on lui répondit que Dieu seul l'avait embaumé, dans la terre comme dans le ciel. Une autre trouva le fait si extraordinaire qu'elle dit ce mot si juste: « puisqu'il ne se corrompt pas comme un autre, cela prouve que ce n'est pas un homme comme un autre ».

Le cercueil de Monsieur OTTIN, aux dires de Monsieur BEUGNET, se trouvait derrière la croix qui porte son inscription.

Cette croix en fer forgé a été transférée depuis à la sortie de Seraincourt, du côté de Chaudion, sur un tertre de terre provenant du cimetière.

Nous y avions copié cette inscription gravée sur une plaque de cuivre:  

 

                              Pour agrandir ICI                                                           Pour agrandir ICI

 

« Tu redeviendras poussière ! ». C’est le sort communément accepté des hommes après leur mort. Pourtant, certains corps restent intacts pendant des siècles. L’incorruptibilité physique est-elle le privilège des saints et des saintes ? Ce phénomène de non putréfaction est particulièrement troublant du fait qu’il est réel.

Il a été observé à de multiples reprises de par le monde mais, même aujourd'hui, la science ne peut fournir aucune explication à ce mystère et cela reste une énigme.

Voir un site internet traitant du sujet en cliquant ICI.


Accident mortel de tombereau

Lu dans le journal « Ardennes Hebdomadaire » du 13 mai 1955:

 

« Monsieur Louis MENNESSIER, 61 ans, qui revenait de conduire un tombereau de fumier est tombé alors qu'il se trouvait sur le limon du véhicule. Projeté à terre tandis que les chevaux s'emballaient, monsieur MENNESSIER fut relevé par monsieur MALHERBE, bucheron, qui coupait du bois à proximité. Il devait malheureusement décéder quelques instants plus tard. »

  

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12 mars 2010 5 12 /03 /mars /2010 16:22

Inondations:
Nous avons connu un mois de janvier particulièrement pluvieux, aussi bien en intensité qu'en durée. Le ruisseau est sorti de son lit, inondant les terrains riverains, ce qui n'était pas arrivé depuis bien longtemps.
(cliquer sur les photos pour les agrandir - recliquer sur l'agrandissement avec Mozilla-Firefox)

   


                                       Inondations à la rue Taquet et le ruisseau près de l'étang

      

                                             Vidéo prise du pont sur la route de Rethel

La Fête Patronale:

Tous les ans, le week-end qui coïncide ou qui suit le 24 juin, jour de la saint-Jean-Baptiste, se déroule la fête patronale, d'où son nom de "Fête de la Saint-Jean".
En cette année 2010, c' est donc du vendredi 25 au dimanche 27 juin que se sont déroulées les festivités.
Au programme:
- Vendredi 25 juin:
    - 19h30  - Tirage de la tombola
    - 20h00  - Soirée "barbecue" animée par Nicolas SINGERY
C'est dans une bonne ambiance, comme l'attestent les vidéos qui suivent, que s'est déroulée cette manifestation jusque tard dans la nuit.

(Cliquez sur les images pour démarrer les vidéos puis cliquez sur le rectangle en bas à droite de la fenêtre vidéo si vous désirez les visionner en mode "plein écran").

  Brochettes 1  Brochettes 2 
 Brochettes 3    Pêche aux canards

 

De l'ambiance, beaucoup d'ambiance à toutes les tables.............surtout à une table.

 

- Samedi 26 juin:
     - 22h00 - Grand bal de nuit avec "Évènement Vôtre"


- Dimanche 27 juin:
    - 16h30 à 17h45 - groupe d'animation "
Country to Dance"

 
   - 18h00 à 21h00 - bal continu animé par Nicolas SINGERY

 

Autour d'un cochon grillé

 

Comme l'an dernier,  les habitants du quartier de "la poste" se sont réunis samedi soir 26 juin avec familles et amis  autour d'un cochon grillé pour un repas sympathique et convivial.
 
 Cochon Grillé 1   Cochon Grillé 2 










 

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11 mars 2010 4 11 /03 /mars /2010 16:56

Cliquer sur les images pour agrandir et recliquer sur l'agrandissement si vous êtes sous Mozilla Firefox

- La Mairie:

   
 Mairie et église avant 1914               Mairie en 1928           Mairie avant 1914
(M)Mairie Eglise

   
  Mairie et Eglise avant 1914   Mairie et église en 1910   Mairie et route de Rethel
   
             Mairie vers 1908          Mairie avant 1914  


- L'Église:

      (E)Ancienne église1
             L'église vers 1906                 L'église en 1910

Intérieur ancienne église 

 

      
             L'église vers 1907

 L'église détruite et chapelle provisoire

Eglise détruite le 28/10/1918 

 

     (E)L'église détruite à la guerre 14.18
 

Eglise provisoire 1925

 Eglise en ruine

Intérieur ancienne église 

   

Nouvelle église en 1939

 Baptème de la cloche(27.03.1927) Ancienne église 
   

 Nouvelle église

 Nouvelle église  Nouvelle église


- Le Monument aux Morts:

   

 Inauguration le 23.10.1921

Monument en 1921 Monument aux Morts  
    7 février 1938
 

 

 Monument aux Morts-Ecoles et Mairie  


- Le Village:

   

 L'ancien moulin en 1910

 L'ancien moulin en 1910

 Le carrefour en 1939

   

 Carrefour

 Mairie et école(arrière)  La grand'rue
   
 Grand'rue-Place de la Poste

 La grand'rue en 1905

 Route nationale en 1937
   
 Grand'rue-Place de la Poste  La Poste vers 1906

 La Poste vers 1909

   

 Rue de Picardie

 Route nationale et café(1931) La Poste vers 1930 
   

 La Poste

 

 La Poste vers 1909

 Route de Chaumont-Porcien
   

 Route de Chaumont(1921)

 Route de Rethel après 14.18

Route nationale après 14.18 

   

 Route nationale

 Route nationale(1921)  Rue d'Edimbourg
   

 Rue d'Edimbourg

 Rue d'Edimbourg  Rue de l'église
   

 Eglise provisoire(1925)

 Rue de la Plaine  Route nationale et café
   

 Rue Réginald Flack

 Carrefour

 Photos diverses

Poste Télégraphe Téléphone -1905    Faucheuse-Lieuse 1918

 Poste-Télégrahe-Téléphone(1905)

 

 Moissonneuse-Lieuse(1918)

 La Place     SERAINCOURT - La Briquèterie

 La Place 

 

 La Briquèterie(route de Rethel) 


- Le Village et le Premier Conflit Mondial:

   

 Café allemand en 1918

 Ferme du Moulin occupée

 Soldats allemands(01.01.18)
   
 Grand'rue après guerre  Ruines de guerre  Ruines de guerre
    27 août 1917  
 

 Photo prise le 27/08/1917

Angle rue R.Flack et J.Ninet

 


- Vues Générales sur le Village

   
  Vue Générale Rte Rethel
  Vue Générale vers 1920   Vue Générale av.1914
   
Vue Générale av. 1914
 Vue Générale av. 1914
 Vue de 1954
 
 
 Vue route de Rethel
 Vue de rue de la Plaine
 Vue Générale
   
 Vue Générale en 1907
 Photo aérienne
 Photo aérienne
   
  Photo aérienne
  Photo aérienne
 

 


- Le Hameau de Forest

 FOREST - Le Gué  
 FOREST - Rue Principale
 Forest - Le Gué    Forest - Rue Principale(1913)

 

- L'Ordre des Templiers et l'Ordre de Malte

 
 
 Ancien Abbaye du Temple
 Ancien Abbaye du Temple
 La prison des moines
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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 18:45

link

 

  Classe 1927 - Mme ADAM   

 

Classe Mme ADAM - 1927    
   

  Mme ADAM - 1928

Mr et Mme ADAM - 1934     Mmes ADAM-GATINEAU 56/57
   
  Mme GUDE - 1955   Mr ADAM - 1950   Mme ADAM
   
     
     
     
scan0001      Pompiers vers 1925
Forest - Mr GUDE - 1955?   

Pompiers de Seraincourt vers 1925

(Passer le curseur sur les personnages pour les identifier) 

    Fête de le Terre 1949   
 

Fête de la Terre - Saint-Fergeux 1949

Char présenté par Seraincourt 

 
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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 18:41
Bulletin Municipal

Dans cet article vous trouverez les bulletins municipaux parus. Ils vous fourniront diverses informations sur la commune.
(Cliquer sur le titre de l'article ci-dessous pour ouvrir le fichier)


    - Janvier 2010

Le Repas des Anciens

En ce jeudi 4 février 2010, un repas fut l'occasion de réunir une trentaine d'anciens de la commune. Préparé par l'entreprise LEGROS Thierry, traiteur à Chaumont-Porcien et servi par Claudine Brasier, toujours aussi efficace, il fut apprécié par tous. L'ambiance fut chaleureuse et festive.
L'aprés-midi s'est poursuivi par l'organisation de divers jeux de société et s'est terminé vers 18 heures.
 100 1305   René Tarradou 
 11   22 

Ce fut l'occasion de souhaiter un bon anniversaire à....

 
Rendez-vous l'année prochaine...

 

 100 1305   RENET 

  René TARRADOU                                               

 

 100 1304   SERGED 

Serge DEBROSSE
(cliquer sur les photos pour agrandir)

Rendez-vous l'année prochaine...

 


LOTO du Dimanche 7 Février

Comme cela avait été annoncé dans le bulletin municipal de janvier, l'association "Animations-Loisirs" de Seraincourt a organisé un LOTO dans la salle des fêtes de Fraillicourt le dimanche 7 février après-midi.
Cette manifestion, qui a rencontré un franc succés puisque plus de cent personnes y ont participé, s'est déroulée dans une chaude ambiance. Les heureux gagnants furent nombreux à se partager de nombreux lots.
Un grand bravo à l'équipe organisatrice.
 Loto1    Loto2
  Loto3   Loto5
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